Une échelle non calibrée pour tester les enfants,
À n’utiliser qu’à la demande de votre ophtalmologiste
(utilisable aussi par les adultes)
Le but n’est pas de parvenir à lire la dernière ligne, nombre de personnes normales n’y parviennent pas.
Ce test est destiné exclusivement à comparer l’acuité visuelle d’un oeil, mesurée le jour du test, à une mesure de référence effectuée sur ce même test antérieurement.
Il faut donc standardiser les conditions du test :
- toujours à la même distance, ou mieux, aux mêmes endroits (place de l’enfant et place du test),
- toujours dans les mêmes conditions d’éclairage
- et bien sûr toujours avec les lunettes.
Il est toujours utile de se tester soit-même et ses enfants, oeil par oeil, régulièrement afin de vérifier que l’acuité visuelle ne baisse pas.
C’est aussi un moyen simple de mettre en place une surveillance de l’acuité visuelle entre deux consultations.
Mais il est clair que si l’ophtalmologiste prescrit :
- de faire ce test tous les 2 mois et de l’appeler en urgence en cas de baisse visuelle
- de ne revenir que dans 9 mois par exemple, si la vision est stable,
ne pas respecter cette prescription fait courrir un risque. Et il est stupide de croire que si l’ophtalmologiste demande aux parents de faire ce test eux-mêmes, c’est que ce n’est pas si important.
Il en est ainsi lorsque les parents testent l’enfant une seule fois juste après l’examen de l’ophtalmologiste, puis plus du tout, et reconsultent 1 an après sans s’être rendu compte qu’un des yeux ne voit plus que 2/10°. Il appartient aux parents d’informer l’ophtalmologiste s’ils ne peuvent pas faire ce test.
Constater une baisse visuelle importante et ne consulter qu’à la date de contrôle prévue, au lieu d’informer immédiatement l’ophtalmologiste d’une baisse visuelle importante serait aussi une erreur grave.